Piano Déclic

Révélez le pianiste qui est en vous!

A propos

Un cadeau, une révélation …

piano à queue

Tout commence en 1992, un mois d’hiver bien au chaud dans la chambre que je partage avec mes deux frères. L’aîné sort alors d’une armoire un petit orgue orange qui lorsqu’on l’allume émet un doux ronronnement et quand j’actionne ma première touche c’est un « pouet! » qui se fait entendre 🙂 : c’est un Bontempi!

Très vite je commence à pianoter avec un doigt le long du clavier puis je me rends compte qu’avec 2 doigts ça marche aussi!! Noël approche et comme tous les ans avec la fratrie on feuillette les pages du catalogue « les 3 Suisses » à la toute fin, vous savez là où sont tous les jouets 🙂 et là, je tombe sur des petits claviers Yamaha. Mon cadeau était alors tout trouvé!!

Quel bonheur lorsque j’ouvre mon paquet et que j’en sors ce clavier flambant neuf. Inutile de vous dire que les jours qui ont suivi je ne l’ai pas lâché d’une semelle; j’en ai usé des piles!! Je jouais tout ce que j’entendais : les chansons qui tournaient à la maison ( beaucoup de Johnny, merci papa) , ce qui passait à la radio et puis beaucoup d’improvisation.

Mes premières années de piano

Mon apprentissage va véritablement débuter l’année de mes 11 ans. A l’école, on fait remarquer à mes parents que : » Votre enfant relâche son attention en classe, il est ailleurs … » . C’est à ce moment qu’ils décident de m’inscrire en école de musique.

Je découvre alors tout un univers à commencer par le piano, un vrai! J’étais captivé par le son qu’il produisait, faut dire que je n’en avais jamais vu ni entendu avant ça. Puis je me familiarise progressivement avec les compositeurs de « musique classique »: Bach pour commencer puis Mozart, Beethoven, Chopin… Je jouais les œuvres les unes après les autres et je progressais sans même m’en rendre compte. Tout était facile, pour mon professeur c’est sûr, j’avais un don pour le piano. J’apprenais beaucoup à ses côtés à tel point qu’il me laissait passer mon samedi à écouter d’autres élèves. En faisant cela je ne m’en rendais pas compte mais j’apprenais à mon tour à enseigner ce noble instrument.

L’entrée au conservatoire de musique

Mon entrée dans cette institution eut lieu en 1998 me permettant de consolider ma technique pianistique mais aussi de travailler mon oreille, ma culture musicale, l’écriture, savoir analyser une œuvre de musique, etc… J’obtins au final ma médaille d’or, attestant une maîtrise technique et musicale du piano.
Je rentre par la suite à l’université pour des études de musicologie et ressors avec un diplôme de master 2 spécialité « Enseignement ». A ce moment là, intérieurement, je sens qu’il se passe quelque chose… Le piano est bien présent dans ma vie mais ce n’est plus le même…

Le piano se fait absent

Je travaille donc comme professeur de piano en école de musique mais également comme professeur d’éducation musicale au collège. Je passe beaucoup de temps à élaborer mes cours, écouter mes élèves et sans m’en rendre compte, petit à petit, le piano s’éloigne de moi. J’y joue beaucoup moins souvent sous prétexte de faire une « pause » après mes années de conservatoire pendant lesquelles le rythme de travail était soutenu ( 6 h de piano par jour! ).

Le temps passe , mon piano prend la poussière, il n’est plus que rarement allumé ( j’avais un piano numérique pour les études ) et les rares fois où je joue c’est sans conviction et tristement. L’euphorie des premiers jours s’est estompé , ma flamme s’est étouffée. Il se passe 10 ans comme cela et un beau jour; plus rien, c’est le burn-out total!!

Plus rien ne me motive, je commence même à vendre mes précieux synthétiseurs en me disant  » la musique ce n’est plus pour moi« . Il ne me reste plus que mon piano numérique et un vieux synthétiseur analogique des années 80 ( le fameux roland juno 6 :)).
Je dois désormais trouver un nouveau sens à ma vie, mais quoi?

L’appel irrésistible du piano

Pendant ce  » temps suspendu« , je suis à la maison, je cogite. Je passe de temps en temps devant ce piano arrivé là par hasard, 2 ans après mon burn-out à la suite d’un héritage. Personne ne le joue, il sommeille sagement, il attend puis un beau jour je me dis que ce serait dommage de le laisser s’abîmer. Un instrument ça s’entretient.

Je me décide donc à le faire accorder, au moins pour que mes filles puissent profiter de ce bel instrument, un quart de queue de marque Pleyel! Je prends donc rendez vous avec un accordeur et une semaine plus tard, je l’entends marteler les touches du piano une à une. Puis l’approche s’adoucit, il commence à faire sonner des intervalles, des accords , joue des fragments de mélodies
Tout cela m’arrive aux oreilles et à nouveau il se passe quelque chose en moi. Je suis ému, ce moment a fait resurgir des souvenirs profonds. Le piano m’appelait, je devais le jouer à tout prix!

De la passion au blog

Je commence par improviser quelques phrases juste pour entendre le son et réhabituer mes doigts à jouer ; faut dire que dix ans d’inactivité ça rouille! Petit à petit je reviens aux partitions d’antan. Me replonger dans les souvenirs fait naître en moi une énergie nouvelle.
J’interprète les œuvres avec un regard neuf, je ressens la musique au plus profond: à nouveau je m’exprime ! Jouer d’anciennes partitions c’est rassurant, je reprends mes marques progressivement mais je dois admettre et accepter une chose: ma technique pianistique n’est plus aussi virtuose qu’auparavant, je dois retravailler et cela prendra du temps.
Je m’impose donc un programme journalier pour reprendre du poil de la bête! Travail technique autour de gammes, arpèges, exercices de Hanon, déchiffrage de partitions puis interprétation d’une ou deux œuvres du répertoire. Avec le temps je progresse, je parviens à me dépasser, je suis fier de ce que j’accomplis 🙂

C’est à ce moment là que germe en moi l’idée d’un blog sur le piano, pour permettre à ceux qui aime le piano mais qui ne savent pas comment s’y prendre de s’y mettre enfin. Je veux aussi aider les personnes qui voudraient s’y remettre à amorcer le démarrage et pour les plus avancés, les accompagner dans leur progression. Enfin je souhaite partager ma passion avec toutes ces personnes qui ont en elles ce pianiste qui sommeille afin qu’il puisse se réveiller!

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